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Par Sleioo le 17 Janvier 2015 à 10:54
Episode 13
- Nan !
- Aèlys ! Tu obéis. Il est l’heure d’aller dormir.
- Veux pas !
Aimée soupira. Elle commençait à désespérer. Sa fille devenait de plus en plus insolente et capricieuse.
La jeune femme déposa la bambine dans son berceau, tout en passant une main contre sa joue.
- Mon ange, tu ne veux pas faire plaisir à Maman et dormir ?
- Veux Papa… Pleurnicha l’enfant.
- Mais Papa n’est pas là, mon cœur.
- A pu ?
- … Oui… Il n’y a plus de Papa…
A contre cœur, Aimée défit son étreinte et laissa l’enfant avec la veilleuse. Aimée renifla péniblement. Voilà des mois que Kahei était parti, les laissant seules à leur triste sort, pour toute excuse une simple lettre.
"Aimée, je suis désolé. Mais je dois partir…
Sache que je vous aime, toi et Aélys. Je ne vous oublierai pas, alors faites en autant, je vous en prie. Je ferais en sorte de tenir ma promesse, mon amour. Je serais de nouveau à tes côtés."
Cette lettre, Aimée l’avait lu et lu encore partageant espoir et colère. Elle se posta près d’une fenêtre, croisa les bras et regarda l’horizon plongé dans la nuit.
- Kahei… Reviens-moi…
Champs-les-sims
La journée était belle et fleurie. Un temps idéal pour être dehors et s’occuper de l’exploitation.
Voilà des mois qu’il était ici, à s’occuper des plants et des récoltes des vignes. Kahei avait trouvé refuge dans cette exploitation. Il avait besoin de prendre du recul, de faire le point sur lui-même et ses sentiments. Il se releva, s’épongea le front puis observa l’horizon qui se teintait de rose. Il adorait observer les couchers de soleil, car cela lui rappelait un peu Riverview, là où sa famille l’attendait. Enfin, il l’espérait. Il était partit sans un mot, ne prévenant personne. Et depuis son arrivée, il n’avait ni écrit ni téléphoné. Il n’y arrivait pas, tout simplement. Il sentait que s’il entendait la voix d’Aimée, il craquerait et oublierait ses objectifs.
Appuyé contre la barrière, le soleil déclinait derrière une colline. Cela arracha un pâle sourire au jeune homme car la chaleur de fin de journée lui rappelait sa rencontre avec Aimée.
Monte Vista - Sept ans auparavant
Centre de repos
Un adolescent parcourait les couloirs du centre. Il n’aimait guère venir ici, cela lui rappelait sa mère. Elle avait travaillé ici toute sa vie, laissant Kahei aux soins des pensionnaires. Il ne fut pas malheureux mais il aurait aimé avoir toute l’attention de sa mère. Aujourd’hui, elle était morte, et il était revenu pour récupérer quelques affaires lui appartenant. Au détour d’un couloir, il aperçut une silhouette dans la cour, installée près de la piscine.
Il s’approcha d’elle, comme envoûté par sa voix. La jeune fille chantonnait suivant la musique de sa chaîne. Blonde comme le soleil et aussi blanche que les nuages, elle avait ravi son cœur. Ce fut en balbutiant qui s’adressa à elle pour la première fois.
- Salut.
Elle ne dit rien, mais elle le dévisageait. Ses yeux bleus le transperçaient de toute part, tels deux joyaux précieux. Elle se leva pour se mettre à sa hauteur. Elle semblait un peu plus jeune que lui mais elle était posée et calme. Son regard était vide et puissant. Il laissa un frisson lui parcourir l’échine.
- Qu’est-ce que tu me veux ?
- Et bien… Il déglutit difficilement. Je t’ai vu, seule, sous le soleil. J’ai pensé que tu avais besoin de compagnie.
- Non merci.
Elle allait le dépasser pour rentrer dans l’établissement, mais Kahei retint son attention en pointant derrière elle.
- Oh ! Regarde ! Un aigle !
- Un aigle ?!
- Où ça ?!
Fier de lui, il lui lança un ballon rempli d’eau en pleine figure.
Il s’attendait à une réplique cinglante mais la demoiselle rit aux éclats et se mit à le poursuivre avec un seau d’eau dans toute la cour.
- Pfiou, tu cours vite, ma parole.
- Pas mal pour une fille, hein ?
- J’avoue… Dis-moi, c’est la première fois que je te vois ici… Tu es une pensionnaire ? Son visage se referma puis elle hocha la tête tout en baissant le regard. Si tu ne veux pas en parler, je te poserai pas de question euh…
- Aimée. Je m’appelle Aimée Vauganne.
- Moi c’est Kahei Fujimika.
- Enchantée Kahei !
Un immense sourire illumina son visage, et frappa en plein cœur de l’adolescent. Il lui rendit tout en tendant une main.
- Ça te dit un ami ?
- Tu veux être mon ami ?
- Pourquoi pas ?
Elle le fixa, rougissant, puis serra sa main tout en regardant le sol.
- Alors ?
- Moui… fit elle timidement.
"J’y allais régulièrement, lorsque je n’avais pas école. Etrangement, elle était toujours joviale quand j’arrivais. Mais elle se refermait immédiatement quand elle se retrouvait seule. Les infirmières étaient contentes de nous voir ensemble.
Je lui ai menti sur mes raisons de ma présence dans le centre."
"Je n’ai jamais pu lui dire la vérité. Par peur ? Sûrement. Je faisais mon fier mais j’avais peur qu’elle me juge. En fait, c’était moi qui avais besoin de sa présence. Ma mère, décédée, il ne me restait plus personne et je vivais chez une de mes tantes. Je n’étais pas malheureux. Ma tante et son époux étaient gentils avec moi…"
"Mais ils moururent également, dans un accident de voiture. A croire que j’attirais la mort. Les années ont passé, et Aimée devint une superbe jeune femme, faisant tourner les têtes. Son teint légèrement halé par le soleil de la région, ses cheveux blonds, ses yeux perçants et son rire mélodieux. Oui, j’étais amoureux de cette merveille."
- Kahei, je crois c’est écrit : tu es nul au billard !
- Ah parce que tu te crois meilleure que moi ?
- Cela va sans dire.
- Je vais te montrer !
Il s’installa face à la boule et la pointa de sa queue. Concentré à l’extrême, il frappa.
La boule alla dans un des trous, gagnant son coup. Il lâcha un petit cri d’excitation.
- Alors c’est qui le boss ?
- On va voir ! Passe à la suivante.
Kahei s’exécuta, fier comme un paon. Cependant, son deuxième coup rata, récompensé par un rire d’Aimée.
- Qu’est-ce que je disais !
- Roh, ça va ! Montres-moi si tu fais mieux.
- Mais à votre service, Monseigneur.
Aimée était meilleure que lui, et il le savait. Mais cette petite compétition entre eux était un jeu bien plus amusant que le billard en lui-même. Se retrouver autour de la table était plutôt une occasion de discuter.
- Alors, maintenant que tu as une date de sortie, tu sais ce que tu vas faire ?
- Non, pas vraiment.
- Je croyais que tu rêvais d’être musicienne, tu as changé d’avis ?
- Non, non. C’est toujours d’actualité, mais la musique je peux le faire n’importe où…
- Je vois, tu ne sais pas où aller.
Elle marqua un temps de silence.
- Il n’y a rien qui me retient ici, et tu le sais…
- Pas même moi ?
- Toi tu n’es plus à Monte Vista, Kahei.
Il l’a pris contre lui, respirant au passage son parfum.
- Et si tu venais avec moi ?
- A Riverview ?
- Et bien oui, tu pourras tout recommencer, sans pour autant être seule. Et si tu le souhaite, je t’accueille chez moi.
- Kahei, tu es un véritable ami !
Il rit, amère. Un ami, un simple ami. Il aurait aimé être plus. Tellement plus.
"La suite vous la connaissez. Aimée a accepté ma proposition… Quand je repense à tout cela, je vivais dans un autre monde. Je me pensais adulte, mais je n’étais qu’un gosse qui rêvait et amoureux. J’ai grandi, je crois. Je suis aujourd’hui marié, père d’une fille et j’ai fui ces responsabilités. Quel homme je fais, quel adulte je suis…"
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Par Sleioo le 17 Janvier 2015 à 11:14
Episode 14
Ce fut par une belle matinée de printemps, qu’Aimée eut la joie de découvrir un étrange paquet sur son pas de porte. Enfin un paquet, plutôt un homme. Un homme qu’elle connaissait bien, très bien même. Aèlys tendit les mains vers le nouvel arrivant.
- Pa ! Pa !
La mère resserra son emprise sur sa fille, tout en défigurant cet homme qui avait le culot de réapparaitre après tant de jours sans nouvelle.
Aimée déposa sa fille sur le sol, la mine toujours aussi crispée.
- Mama ?
- Reste ici mon ange. Maman n’en a pas pour longtemps.
La bambine regarda les adultes. Sa mère était plus qu’énervée. Et l’enfant qu’elle était ne saisissait pas la situation. L’autre adulte, c’était son Papa. C’était sa maman qui lui avait dit, en lui montrant les photos dans son téléphone. Pourtant, Aèlys n’arrivait pas à s’en souvenir, de cet homme.
- Aimée…
- Quoi "Aimée" ? Que crois-tu espérer ? Que je t’accueille les bras ouvert et la bouche en cœur ?
- Mais …
- Oh attends ! Excuses-moi. On la refait. "Oh Kahei ! Mon chéri ! Tu es revenu ! Tu m’as tant manqué ! Embrasses moi grand fou !!" Ça te va comme ça ?
Aimée continuait à déverser sa colère dans une tirade digne des plus grands films américains, ne laissant aucune occasion à Kahei de s’exprimer. Aèlys, elle, regardait ce couple se disputait. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait, mais elle pouvait sentir toute la tristesse de sa mère. Tout d’un coup, Aimée se tut.
La raison ? Simplement, Kahei avait décidé d’utiliser les grands moyens et s’était jeté sur elle pour l’embrasser à pleine bouche.
La technique était osée. Soit elle passait, soit elle cassait. Autrement, soit elle se jetait à son cou, soit elle le giflait.
Apparemment, la deuxième option fut rejetée. Le couple savourait sans attendre leur retrouvaille et assouvissait ce si long désir qu’il éprouvait.
- Kahei…
- Je sais que je suis impardonnable, Aimée. Je n’ai pas d’excuse.
- De toute façon je n’en voudrais pas.
Cette réponse fit sourire l’homme.
- Je n’en attendais pas moins de toi, mon amour.
Elle demeura silencieuse un long moment. Lui également. Ils s’étaient retrouvés mais ils semblaient être retombés quelques années plutôt, comme un jeune couple gêné par leur premier rendez-vous.
Etrangement, ce fut Aimée qui fit le premier pas en allant se caler entre ses bras. Kahei sourit et l’enlaça également.
- Ne pars plus…
- Plus jamais. Je t’en fais la promesse.
Aimée ne dit rien, mais en ses promesses, elle n’avait plus foi. Elle voulait simplement profiter de lui, de son amour et de sa chaleur, si cher à son cœur. Cet amour qui lui avait tant manqué.
La petite Aèlys, elle, vivait sa vie et cajolait sa peluche favorite, tout en chantonnant. Oui, elle se sentait sereine, malgré la tristesse qui étreignait ses parents. Elle avait comme l’intuition que désormais tout allait s’arranger. Maman ne serait plus triste. Plus jamais.
Malheureusement, Aimée devait sortir pour aller travailler. Elle devait donc confier sa fille à Kahei. Elle appréhendait ces retrouvailles. Kahei lui assura que tout se déroulerait bien. Elle sortit de la demeure, le cœur légèrement tiraillé.
Aèlys entre ses bras, Kahei ne cessait de la dévisager, mais la petite était nullement ennuyée et continuait à se mordiller les doigts.
- Comme tu as grandis, mon ange. Tu es aussi belle que ta maman, tu sais ?
- Pa ? Fit-elle en tendant une main pour toucher son visage.
L’homme, touché, l’étreignit plus fort.
- Oui, c’est Papa. Tu me reconnais ?
- Papa ! Fit-elle à nouveau plus décidée.
Kahei sentit sa gorge se serrer. Comment a-t-il pu louper l’enfance de sa fille. Laisser ses deux femmes seules et ne pas leur avoir offert son amour ?
- Et si tu montrais à Papa combien tu es grande ?
La petite rit alors que son père la déposait sur le sol du salon.
Il l’aida à se lever puis s’éloigna de quelques pas, s’accroupit et tendit les mains vers l’enfant.
- Allez Aèlys, viens voir Papa !
Docilement, et surtout trouvant la manœuvre amusante, la bambine s’éxecuta maladroitement, basculant tantôt sur la droite, tantôts sur la gauche. Mais elle parvint à rejoindre son père.
- Mais c’est que tu es une grande !!
- Ouiii !!! Hurla-t-elle de plaisir.
Kahei leva le pied sur la leçon de marche en allant se promener dans le quartier.
L’environnement n’avait pas tant changé. Il lui paraissait très familier. Aèlys babillait, tout en frappant dans ses mains. Aimée avait aimé leur fille, et l’enfant semblait heureuse. Cependant, le sourire de Kahei disparut lorsqu’il passa devant la maison de Renaud. Elle semblait déserte. Rien n’avait changé, rien n’avait bougé.
Sans demander son reste, il continua la balade, voulant mettre le plus de distance entre lui et son passé. Renaud était son ami, et il l’avait perdu par sa faute.
Une fois rentré, il se rendit dans la chambre de sa fille. Quand la petite aperçut sa mère, elle ne put s’empêcher de l’appeler.
- Maman !
- Chut, mon ange. Regarde, Maman dort.
- Dor ?
- Oui, alors chut…
Mais Aèlys ne l’entendit pas de cette oreille et commença à bouder. Cela arracha un sourire à Kahei qui lui pinça la joue.
- Allez Aèlys ! On change ses fesses !
A son réveil, Aimée fut étonnée de la présence de sa fille dans la chambre. Le sifflement à l’extérieur lui rappela que la journée n’était pas un rêve. Que son mari était bien de retour. Elle se mit à hauteur d’Aèlys et la regarda jouer un petit moment.
- Alors mon ange ? C’était bien avec Papa ?
- Vi !
- Ve pas !
- Il le faut. Demain tu veux être en pleine forme pour jouer avec Maman et Papa ?
- Vi !
- Alors il faut dormir.
- Nan !
- Pa ! T’aime !
- Ohhh mon ange ! Papa aussi t’aime.
Le jardinier l’embrassa sur le front, ému par les mots de sa fille.
- Maintenant, au dodo !
- Nan !
- Vous ne seriez pas une petite capricieuse, Mademoiselle Aèlys ?
- Na !
Ce petit échange mis du baume au cœur de l’adulte qui ne put détacher son regard de la bambine jusqu’à ce qu’elle plonge dans un sommeil profond.
Il parcourut la chambre d’un regard et tomba nez à nez avec un appareil photo. Il s’en approcha et découvrit sous l’objet un petit mot d’Aimée.
"Ceci est un cadeau. Je l’avais depuis longtemps et je n’ai jamais pu te l’offrir. Bienvenu à la maison mon amour. J’espère que tu prendras de beau cliché de notre trésor.
Aimée"
Sa femme lui avait pardonné, elle l’acceptait entièrement, et jamais elle ne lui demandera la raison de sa fuite. Il la connaissait. Elle attendrait qu’il soit prêt.
Aimée dormait déjà depuis longtemps. Il était tard. Kahei avait passé une bonne partie de la nuit à la regarder dormir. Jamais elle ne lui avait paru aussi belle. Peut-être était-ce dû à son exil, mais à la voir ainsi, il retomba à nouveau amoureux. Aussi simplement, aussi naturellement. Il avait trouvé sa place : aux côtés de sa famille et dans la chaleur des bras d’Aimée.
2 commentaires -
Par Sleioo le 17 Janvier 2015 à 17:52
Episode 15
Le réveil fut des plus difficiles. Aimée était rentrée tard de son travail, un petit extra qui fit du bien au compte de la famille.
Son premier geste fut de s’habiller puis d’aller voir sa fille. La pauvre petite pleurait depuis belle lurette.
- Désolée mon ange, tu dois avoir faim. On vite arranger ça. Une légère odeur enveloppait la demoiselle. Mais avant ça, un petit bain s’impose. Quand dis-tu ?
- Bin !
Aimée se mit à fredonner, inconsciemment, une chanson que sa propre mère chantait pour elle, lorsqu’elle la baignait.
"Ah c’qu’on est bien, lorsqu’on est dans son bain. On fait des bulles, on joue au sous-marin…"
- On n’est pas mieux avec les fesses propres, ma puce ?
Pendant ce temps, Kahei s’était levé et préparait les gaufres. Il avait repris ses marques et ses petites habitudes.
Ce qui n’était pas pour déplaire à sa femme, qui l’avait rejoint après avoir donné le biberon à Aèlys.
- Mais enfin, Kahei ! Je t’avais dit que je le ferais ce matin.
- Ne t’en fais pas, ça me dérange pas.
- D’accord mais fais attention à l’évier, il est capricieux ces derniers temps. Il a une certaine tendance à fuir.
- Euh, Aimée…
-… Je crois que c’est trop tard.
Après un sermon et une réparation, Aimée entamait la leçon. Sa petite Aèlys grandissait et elle devait apprendre à mieux parler. Maman n’autoriserait jamais que son enfant loupe de tels fondamentaux.
Kahei peignait désormais pour le plaisir. Son jardin prenait forme et poussait doucement. Bien sûr, il s’occupait dAèlys, mais il ne volait que rarement le temps qu’Aimée pouvait passer avec elle.
Aimée dut partir travailler et laisser de nouveau sa fille derrière elle. Elle n’aimait guère faire cela, mais son travail était tout aussi important. La musique était sa vie. Elle l’avait sauvé, tout comme Kahei à une époque, et Aèlys plus récemment.
- Allez mon ange, apprends vite qu’on puisse faire une belle surprise à Maman.
- Prise !
- Oui ! Tu veux faire plaisir à Maman ? Alors marche !
- Et c’est qui la meilleure ? C’est Aèlys !
- Hihihi ! Lys !
- Oui mon ange ! Et c’est Maman qui sera contente.
Et quand ses parents ne s’occupent pas d’elle, la petite Vauganne joue avec son ami d’enfance : Elven. Elle avait une affection toute particulière pour ce dernier.
Plus tard dans la soirée, alors qu’elle était censée travailler, la belle Aimée sortit du théâtre en trombe et grimpa dans le premier taxi venu. Oui, pour plus d’anonymat, la jeune femme s’était procurée une perruque identique à son ancienne coiffure.
Une fois rentrée, changée et Aèlys couchée, Aimée pris à part son époux.
- Ecoutes Kahei. J’ai une chose très importante à te dire.
- Oui ?
- Je suis enceinte !
- Quoi ?!
- Oui, nous allons avoir un deuxième enfant.
Il la prit délicatement entre ses bras, berçant son ultime trésor, créatrice de petits joyaux.
- Mon Aimée, si tu savais combien tu me combles de bonheur.
- Je crois le savoir.
Elle émit un gloussement, et le couple courut jusque dans leur chambre afin de terminer au mieux cette charmante soirée.
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