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Par Sleioo le 22 Janvier 2015 à 14:30
Episode 25
- C’est ainsi que fut prise au piège Azélys. Mais comment allait-elle pouvoir s’échapper ?
- Une petite idée, Gwillerm ? Demanda Aèlys à son fils qui l’écoutait d’une oreille.
- Hein ? Fit il à demi-éveillé.
- C’est écrit ici ! Mais enfin mon chat, après quoi cours tu ? C’est bien la peine que je te lise l’histoire… Ronchonna Aèlys , tout en refermant le livre.
Amusé, l’enfant regarda sa mère ranger la reliure tout en marmonnant dans sa barbe.
- Allez, Maman…
- Non ! Il est l’heure de dormir.
Le regard que l’enfant lui jeta fit fondre Aèlys, qui brisa ses bonnes résolutions. Elle lui baisa le front tout en lui souhaitant de beaux rêves.
- Bonne nuit Maman. Je t’aime
Au matin, toute la famille est sur le pied de guerre. Ou presque car seul Elias est paré. Pour passer le temps, en attendant une salle de bain de libre. Aimée et sa fille discutaient.
- Allons, Aèlys. Tous les enfants utilisent ce genre de charme sur leurs parents pour les faire plier.
- Gwillerm est un expert en la matière. Les autres ne l’ont jamais fait.
- Parce qu’ils n’en avaient pas besoin.
Entendant cela, Elias intervint.
- Hé Maman, je peux avoir un scooter ? Demanda-t-il en lui faisant les yeux doux.
Aimée enchaîna sur un rire, et Aèlys laissa retomber ses épaules dans un long soupir las.
- Elias, n’en profite pas. On en a déjà discuté avec ton père, et tu connais la réponse.
- Et bien, il faut croire qu’une fois qu’on est plus enfant, les yeux larmoyants ça fonctionnent plus. Lança Calixte.
- A qui le dis-tu… La vie est mal faite. Conclut Elias, sous les rires d’Aimée et l’affliction de sa mère.
On les retrouva plus tard, devant chez eux, fiers parents qu’ils étaient de voir leur aîné décrocher son diplôme.
- Maman, est ce que tu peux monter avec moi ? J’ai besoin de te parler.
- Euh… Bien sûr. Elle fit signe à son mari qui lui signala que tout était bon.
- Vas-y Chérie. Je prends l’autre voiture et j’emmène toute la troupe.
Et la dite troupe arriva, plus pimpant que jamais. Il ne manquait qu’une personne, qui, comme à son habitude, cherchait son sac à main.
- Aimée ! On va être en retard !
- Oui, Mamie, dépêche-toi !! Insista Aloyse.
- Il y a un souci, mon grand ?
- Non Maman… Enfin pas vraiment. Ca concerne mon avenir.
- Oh, très bien, je t’écoute.
- Comme je l’ai précisé sur ma fiche d’orientation, à l’école, je devais postuler à la maison des sciences de la ville.
- Et bien, oui, on en a déjà parlé de ça.
- Attends, attends, laisse-moi finir Maman. S’impatienta Calixte. Je disais… ah oui, les sciences. Et bien j’ai changé d’avis.
- Pardon ?!
- J’ai envie de me lancer dans la cuisine.
Aèlys s’étouffa puis observa son fils, concentré sur la route, mais le regard et l’expression qu’il affichait ne pouvait mettre le doute. Il était déterminé.
- J’en parlerai avec ton père, Calixte, mais c’est très difficile tu sais ?
- Je sais Maman. Mais il y a autre chose : j’aimerais aller à l’université.
La discussion se déroula en douceur. Calixte était septique mais il découvrit que ses parents étaient assez ouverts sur les études –enfin que leur porte-monnaie le permettait surtout.
- Aaaah !! Vite ouvrez-moi !!
- Ahaha ! Calixte va se faire pipi dessus ! Se moqua Aloyse.
- Peste, j’aimerais bien t’y voir. Vous avez monopolisés les salles de bain.
Ce fut dans cette position inconfortable et délicate qu’il la vit. Celle qui depuis le bal lui fait battre le cœur. La porte s’ouvrit, et sans attendre Calixte pénétra dans la mairie en courant, direction les toilettes, sous les rires de sa sœur.
Plus tard, il en ressortit, diplôme en poche avec mention très bien, titre du meilleur élève et celui de celui qui sortira le moins souvent de chez lui.
Aimée avait filé sans demander son reste. Les petits fours à volonté, trop peu pour elle. Elle était attendue ailleurs. Nolan avait organisé une petite fête costumée.
- Ouah ! Mamie, tu as de trop belles jambes pour ton âge.
- Je vais prendre ça pour un compliment. Fit-elle faussement vexée.
- Oups, pardon. Mais c’est vrai Mamie, tu es super belle.
- Merci mon grand. Et dis-moi, ce costume de voleur, c’est pour faire enrager ton père ?
La conversation dériva rapidement sur les cousins de Coréus.
- Et là, tu vois, c’est Gwillerm.
- Euh Mamie…
- Dois-je te rappeler que je connais tes petits-enfants, en étant un également ?
- Et bien oui ? Et ? Tu n’aimes pas tes cousins ? Tiens ! D’ailleurs, il me faudrait une photo de toi et de tes sœurs.
L’adolescent se frappa la tête, exaspéré.
Coréus avait fini par fuir. Aimée se retrouva alors à pouponner. La petite Priscilla était une enfant tranquille, comme son autre jumelle.
- Oui, je vous aime… Tous autant que vous êtes.
Calixte arriva à ce moment-là, dans son beau costume de prestidigitateur.
Il alla directement rejoindre Rada, qui, pour sa plus grande surprise, était également de la partie.Ils discutèrent de leur diplôme respectif et se remémorèrent leurs années de lycée.
Pendant ce temps, les petits profitaient de la journée de l’horreur.
Enfin profiter, est un grand mot.
- C’est nul, y’a personne…
- A mon avis, ils se cachent, ils ne veulent pas nous ouvrir.
- C’est trop nul ! Je veux mes bonbons !
- C’est peut être nos costumes ? Emis Gwillerm. Ils ne doivent pas les aimer.
- Hé, oh ! Gwi !! On a pas de costume !!
Plus tard, dans la nuit, la fête était terminée et Calixte avait abandonné sa grand-mère pour se pomponner. Il avait donné rendez-vous à Rada.
Cette dernière arriva, toujours affublée de son costume de pompier.
- Excuse-moi d’arriver aussi tard. Et pas changée…
- Oh… euh ce n’est pas grave, ça te va bien, tu sais ? Dit-il gêné.
Elle rit doucement. Calixte n’avait pratiquement jamais discuté avec elle, durant ces années. Il s’était contenté de l’observer, de loin. A surveiller le moindre de ses sourires.
- Et euh… Comment ça va avec ton homme ?
Oui, Rada était déjà prise, il le savait, mais ça ne l’empêchait pas de rêvé.
Elle fit la moue, comme peinée par sa question.
- Ca va, Rada ?
- Non… On ne se comprend plus avec Fabrice.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas, ça doit être la différence d’âge. Tu sais que c’est un homme âgé ?
Non, il ne le savait pas mais il masqua sa surprise et tenta de la réconforter.
- Tu sais, en amour, il n’y a pas d’âge.
- Je pensais comme toi, à l’époque. Fit-elle en levant les yeux. Mais tu sais, j’étais jeune, et nous devions nous cacher. Je crois que c’est cela qui me motivait et qui me donnait l’adrénaline. Mais maintenant que l’on peut s’aimer au grand jour… Je ne sais pas. Ce n’est plus comme avant.
Calixte écouta sans dire mot. Elle avait besoin de parler, d’être écoutée.
- Et si nous regardions les étoiles ? Histoire de penser à autre chose.
Oui, surtout penser à autre chose. Oublier Fabrice, penser à Calixte, ne serait-ce qu’un petit peu.
- Tu as raison, le ciel est magnifique ce soir en plus. Si dégagé.
Mais Calixte n’était déjà plus là. Il ne pouvait décrocher son regard. De quoi ?
Et bien de cette main. Cette main qui semblait lui crier "Prends-moi !!" Et tout doucement, il avança la sienne, la frôlant et lorsqu’il sentit le bon moment, il l’emprisonna avec douceur. Rada, fut d’abord surprise. Elle resta muette de stupeur, aussi statique qu’elle le put. Calixte préféra détourner le regard, timide qu’il était.
- Calixte…
- Je sais Rada, je sais. Mais juste pour ce soir. N’y vois aucun profit, juste le réconfort d’un ami.
Elle dit rien et s’approcha de lui. L’hiver était là et de leur bouche s’échapper de la vapeur. Ils passèrent un long moment en silence à observer la voûte céleste à compter les étoiles.
Mais alors que Rada devait partir, Calixte se sentit pousser des ailes. Un élan de fougue le prit et il captura les lèvres de la belle des siennes. Muette de stupéfaction, elle resta sans bouger, sans savoir quoi faire.
- Pardon Rada… Je ne sais pas ce qu’il m’a pris… Tenta de s’excuser Calixte.
Mais elle lui prit les mains, délicatement, puis avec un immense sourire, elle l’invita au creux de ses bras. Puis ce fut à son tour, qu’elle embrassa Calixte. Mais ce baiser était différent. Autant celui du jeune homme était timide et léger. Le sien était langoureux et profond.
Ils se séparèrent sans un mot, juste sur des regards qui en disaient énormément. Comme des amants secrets, ils se quittèrent avec la lune comme seul témoin de leur passion.
Aimée était pensive. Elle avait vécu si longtemps, elle avait vécu tant de chose. Son amour pour Kahei, ses joies comme ses tristesses. La naissance de ses enfants, puis celle de ses petits-enfants. Le premier d’entre eux prenait enfin son envol. Aujourd’hui, elle pouvait le dire, elle était heureuse.
Mais avant son départ, Calixte tenait absolument à assister aux anniversaires des petits derniers. Ils attendaient tous avec impatience que Gwillerm et Aloyse rentrent de l’école.
Gwillerm fut le premier à sauter le pas, trop enthousiasmé. Il devint alors un bel adolescent, digne fils de sa mère. Il était la fierté d’Aimée car il avait hérité de ses cheveux comme de ses yeux.
- Allez, mon chat, c’est à toi maintenant. Dit Elven.
- Je ne sais pas…
- Allez Aloyse. De toute façon, t’as pas le choix. Tu ne veux pas aller au lycée ?
La fillette fit signe que oui.
Aèlys arriva à ce moment-là. Pour rien au monde, elle ne manquerait l’anniversaire de ses enfants.
Ce fut avec un sourire triomphant qu’Aloyse accepta son passage à l’adolescence. Elle sentit les regards qu’on lui portait qu’elle devait être une belle jeune fille. Sans surprise, elle se sentit resplendir.
- Bon anniversaire, mes chatons ! Hurla Aèlys et Aimée.
- Alors, je suis comment ?
- Une véritable poupée… Souffla Elven.
- Allez, quoi ! Maman, c’est pas la mort ce que je demande.
- Tu plaisantes ? Tu vas te la donner la mort avec ce scooter !
- Arrêtes, tu sais bien que si je suis prudent ...
- Quand je dis non, c’est non, Elias !
Encore une dispute. Elias devenait de plus en plus effronté et demandeur. Sa dernière lubie ? Un scooter. Et Aèlys savait qu’il n’en voulait pas vraiment, il faisait ça pour faire enrager ses parents – ce qu’il réussissait très bien- et se mettre en valeur.
- Hé, oh !! On m’entend ?
- Pas la peine de crier, Aloyse. Lorsqu’Elias met Maman en pétard, on peut rien en tirer.
- Mais c’est pas juste. On est les vedettes, normalement ?
- Tu crois ça ? Hé ! On est adolescent maintenant. On était censé être plus indépendant. Adieu tous les petits câlins et les caprices.
- Mais… C’est vraiment trop injuste.
- C’est la vie, petite sœur.
Aloyse le regarda avec fureur. Elle n’aimait pas qu’il l’appelle ainsi. Surtout qu’elle était l’aînée des deux, naissant après lui.
Le calme retomba sur la maison, laissant le couple enfin profiter l’un de l’autre.
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Par Sleioo le 22 Janvier 2015 à 15:17
Episode 26
A pas feutré, Calixte s’installa sur l’un des ordinateurs familiales. Il avait enfin pris sa décision et ses parents étaient tout aussi d’accord.
Il fit les démarches pour conclure son inscription. Le voilà désormais sur la liste des futurs étudiants de l’universisims, option arts. Il s’autorisa un petit sourire victorieux.
Le bébé s’envolait. Bien qu’Elias fût heureux pour son frère, Aèlys, elle, s’inquiétait pour son aîné. Son bébé s’en allait pour mieux revenir. Enfin c’était ainsi qu’elle tentait de se convaincre.
Elle avait être déchirée entre la tristesse et la fierté, la mère qu’elle était fit ce qu’elle pouvait pour dissimuler ses craintes.
Les aux revoir étaient toujours un déchirement et se sentit heureuse et humaine ne pas avoir fait subir cela à ses propres parents.
- Allez Aloyse, dépêche-toi un peu … Insista Gwillerm.
Il y avait bouchon dans l’entrée, la jeune fille ne voulant pas quitter la chaleur douillette du foyer.
Non pas que le froid la dérangeait – au contraire, elle adorait ça- mais le fait de voir son frère partir lui brisait le cœur. Elle adorait Calixte, il était tout pour elle. Un modèle, un guide, un confident et un ami sincère.
- Trop tard, ma fille. Ton frère est déjà dans la voiture. Elle secoua la tête, signifiant que ce n’était pas grave.
Ce n’était pas un adieu dans tous les cas, son frère reviendrait et ils pourront à nouveau discuter et rire, ainsi que taquiner Elias et ses sautes d’humeur.
- Tu es fière de toi, Aloyse ? A cause de toi, j’ai pas pu dire au revoir à Calixte, lui reprocha Gwillerm.
- Oh, arrête, c’est pas comme si il n’allait jamais revenir, répliqua-t-elle.
Il ne répondit rien. Il connaissait sa jumelle, sous sa mauvaise humeur et ses répliques cinglantes, il la savait triste.
A ses côtés, Aimée n’en menait pas large. Elle était restée muette tout le long du départ, comme si elle se sentait capable de fondre en larme au moindre mot qu’elle pourrait prononcer.
" Salut petite sœur !
J’espère que tout va bien. Je suis enfin arrivé. Je peux te dire que le voyage fut pénible et long, mais l’endroit est charmant. Je suis sûr que tu t’y plairais.
J’ai vite rejoint ma résidence. Je l’ai choisi exclusivement masculine. Je n’avais pas envie de subir les conflits inter-sexe et de nombreuses coucheries. Ca amène trop de conflit. (Ne le répète à personne mais c’est surtout une demande de Rada, en fait… Elle peut se montrer possessive, parfois)
Je te joins une photo de la chambre que j’occupe. Montres là à Maman, ça lui fera surement plaisir. C’est une chambre "artiste". Il y a un chevalet et tout un tas de documentation. Je crois que je vais me plaire ici.
J’ai également pris la peine de saluer les autres occupants de la résidence. Pour le moment, nous ne sommes que deux. Un vieil homme, répondant au nom de Théodore. Il m’a dit, si je me souviens bien, qu’il était ici pour valider ses acquis durement obtenu pendant ses longues années de travail dans un labo pharmaceutique. Je lui souhaite bonne chance, en tout cas.
Pour passer le temps, le jour de mon arrivée, j’ai visité un peu le campus. Et je suis tombé sur Jerry. Il est sympa – et beau garçon, je suis certain qu’il te plairait.
Je te vois rougir d’ici, petite coquine.
Il y eu une journée d’intronisation, peu après mon arrivée. C’est Jerry qui m’a prévenu. Donc je m’y suis rendu et c’était plutôt une journée d’orientation qu’autre chose. On nous a fourni nos emplois du temps, les coefficients des modules et les dates des examens. Je sens que je ne vais pas avoir vraiment de temps libre !
Il faut que je te laisse, Jerry m’a proposé de faire une partie de foot sur la console du foyer. Je ne te l’ai pas dit ? On est dans la même résidence.
Allez petite sœur, prends soin de toi et embrasse toute la famille. "
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Par Sleioo le 22 Janvier 2015 à 15:30
Episode 27
"Il faisait bien frais ce matin. En même temps, c’est l’hiver. Et pour toi Calixte ? La météo est-elle clémente avec toi ? En tout cas, moi je me régale, les garçons eux, un peu moins. Tu les verrais le matin, alors qu’on monte dans le bus, emmitouflés dans leur écharpes et bonnet.
Bref, on est samedi aujourd’hui et on a pas école. Donc je suis allée relever le courrier, dans l’espoir d’y trouver une lettre de ta part…
Mais rien… Calixte, tu penses à nous au moins ? Tu exagères, si tu savais comme Maman t’en veut.
Je guette même le moindre mail de ta part, passant la plupart de mon temps libre sur l’ordinateur. Ce qui est loin d’être au goût d’Elias. Je te jure, j’aime beaucoup Elias, mais parfois il peut être si… si chiant. Si, disons-le. Je sais que tu me réprimanderas de parler comme ça, mais tu sais comment est notre frère.
Et si je te donnais un peu de nouvelle de la famille ?
Mamie se porte bien. Elle joue même avec le feu. Elle passe son temps à réparer notre mobilier qui tombe régulièrement en panne. Elle n’arrête pas de pester contre eux en disant " De mon temps, une télé ne tombait pas en panne si facilement ! " ou un truc du genre… Enfin, tu connais Mamie ! Hihi, elle a du mal a accepté ça. Papa aime bien la taquiner la dessus d’ailleurs, ce qui fait sortir Maman de ses gonds.
Alors pour échapper à cette ambiance quelque peu électrique, je reste souvent dans la cour. Je profite de la neige, comme une gamine. Je m’en fiche, j’aime ça.
Et oui, on m’a surprise à faire un bonhomme de neige. Gwillerm s’est éclaté à me prendre en photo, tout en me traitant de gamine. Mais ne t’en fais pas, je lui ai rapidement rappelé qui était l’aînée et qu’il était mon jumeau. Bref, notre petite escarmouche habituelle … et je crois que c’est pas prêt de s’arrêter.
Dis, tu savais que la construction d’un bonhomme de neige c’était très technique ? Et bien, je l’ai découvert ce jour-là. La taille et le type de neige est très important si tu veux qu’il tienne.
Après reste l’habillage. Il faut lui donner une belle allure, tu ne crois pas ? Je suis restée pas mal de temps devant ces trois boules de neige. Mais j’ai fini par me décider. Je te jures, ma création a un style de la mort qui tue !
Tadaa !! Belle photo, hein ? Merci Maman ! Comme tu peux le voir, on est tous là, même Coréus qui chouigne car il n’a aucune nouvelle de toi. Bref ! Tu as le bonjour de tout le monde. Comme Mamie l’a dit, il ne manque plus que toi et les jumelles. Tiens en parlant d’elle, tu savais qu’elles venaient de grandir ? Le temps passe vite, elles sont devenues de jolies petites filles, Laurence et Priscilla.
On a terminé notre journée sur une note joyeuse : une belle bataille de boule de neige. Les équipes ?
Gwillerm et moi-même opposant…
… Coréus et Elias. Et devine qui a gagné ? C’est bibi ! Et ouais ! Les garçons voyant qu’ils perdaient, ont passé un marché avec Gwillerm qui retourné sa chemise. Mais même seule, je les ai mis en déroute ! C’est qui qui la meilleure ? \o/
Bon, il faut que je te laisse… ce gros lourd d’Elias réclame, je cite, "son" pc depuis que j’ai commencé ce mail. Si Papa l’entendait…
Bisou, grand-frère… Envois-nous de tes nouvelles…"
" Salut Aloyse !
J’ai bien reçu ton dernier mail. Je suis désolé de ne pas avoir pu répondre avant, mais tu sais, les cours sont super prenant, et j’ai à peine le temps d’étudier.
Même manger est difficile. Je pars souvent l’estomac vide, emmenant une simple pomme avec moi pour repas entre l’intercours du midi.
Mais je tiens quand même à me relaxer un tant soit peu. Donc, je profite de la nature. Ici, il n’y a pas de neige. Enfin, elle a disparu. Le printemps est là depuis peu. Mais ça ne veut rien dire, peut-être qu’elle reviendra ? J’aurais dû
Comme je te l’ai dit plus haut, les cours sont très prenant… La photo, c’est Jerry qui l’a prise… " Pris en Flag " m’a-t-il hurlé en me montrant la photo. Et oui…
Ben quoi ?! J’étais fatigué…
Mais je tiens à te rassure –surtout toi Maman, car je sais que tu lis également ces lignes… Ne te caches pas, je te connais !!- je suis en classe, et je participe même. La professeur est très fier de moi et le doyen aussi. Je serais sur sa liste. Quelle liste ? J’en sais trop rien… Mais j’y suis, c’est bien non ?
Je crois que ce sera mon dernier mail, car les examens finaux sont pour bientôt. J’ai eu quelques échos. Mais en bon sadique que je suis, je ne vais rien vous dire ^^
J’ai eu mon diplôme … et haut la main ?!! C’est qui qui le meilleur ??
Enfin, vous savez ce que ça veut dire ? Je rentre bientôt petite sœur. Le temps de fêter ça avec les autres et de faire mes cartons. J’ai hâte mais en même temps, je suis un peu triste. A force d’étudier, j’ai pas vraiment eu le temps de profiter de ma vie d’étudiant… mais bon, dans le fond, c’est peut être ça, la réelle vie d’étudiant : bûcher, bûcher et réussir ses examens.
Je vous dis à très bientôt. Je vous aime.
Calixte "
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