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Episode 10 - Fille ou Garçon ?
Episode 10
Aloyse, toujours à réparer les frasques de ses aïeuls. Cette fois le responsable n’était autre qu’Elven. Ce dernier s’était amusé à jouer avec la platine, au grand damne des habitants de la maison qui aurait tant aimé dormir.
- J’espère que ça lui fera plaisir…
- Ne t’en fais pas mon Gwilly. On l’a bien vu avec Maligne.
Ce que complotait le couple ? Une adoption. Il était connu que la brunette adorait les félins, et bien son frère a voulu lui faire plaisir et adopta une petite chatte répondant au nom d’Icielle.
Elle était encore apeurée et perdue, cette petite bête, mais le temps fera les choses. Et sa nouvelle maîtresse avait un invité.
- Alors comment va notre fils ? Demanda Vagn.
Et oui, Aloyse avait décidé de lui laisser sa chance. Après avoir passé une autre nuit dans ses bras, elle avait pris conscience de plein de chose. D’une : qu’elle était définitivement amoureuse de cet homme. De deux : qu’il savait se montrer persuasif. A moins qu’elle ne fût qu’une bête à l’instinct primaire prononcé ?
- Et pourquoi ce serait un garçon ?
- Parce que j’en ai tout simplement envie.
- Aha ! Ça ne marche comme ça.
- Tu n’as pas demandé d’examen pour connaître son sexe ?
- Pourquoi faire ? Fille ou garçon, le bébé sera là. Il sera mon enfant.
Cela donna matière réfléchir au jeune homme. Mais il aurait préféré un petit mâle. Mais le visage confiant et plein d’amour d’Aloyse lui fit passer outre ses envies.
Ils restèrent un long moment enlacés. Ils se retrouvaient après un long moment. Il lui avait fourni une bonne explication pour sa disparition. Militaire de profession, il dû partir en mission à l’étranger. Et ne connaissant pas réellement les sentiments de la jeune femme à son égards, il avait préféré disparaitre totalement de sa vie.
La visite de cette dernière lui fit totalement changer d’avis. La brune avec son rire doux et son regard franc avait réussi à conquérir son cœur qu’il avait si difficilement préservé de ce sentiment.
- Ne pars plus… Fit-elle dans un murmure.
Il la regarda droit dans les yeux. L’incertitude troublait ses beaux yeux verts . Il sourit légèrement puis avança le visage pour l’embrasser.
- Je t’en fais la promesse.
Ils se couchèrent, tous deux comblés. Mais un certain malaise les prenait. Vagn n’arrivait pas à être proche de sa belle, cette nuit.
Aloyse se leva, seule dans le lit. Croyant qu’il était dans la cuisine, elle y alla mais elle n’y trouva que son frère et Cleeda qui déjeunaient. Voyant le visage de sa jumelle se distordre de douleur, il lui glissa un bout de papier dans la main, la mine affligée. Le silence était tel qu’Aloyse quitta la pièce, tout en parcourant les quelques lignes d’écrites.
" Aloyse…
Je dois déjà rompre ma promesse.
Mais la prochaine fois, je te jure que je resterai à tes côtés.
Vagn…"
Elle dégaina son téléphone à la vitesse de la lumière, sélectionna le nom de Vagn et déclencha l’appel. Mais la tonalité resta vide. Personne ne décrocha.
Dépitée, meurtrie et trahie, elle se traîna jusque dans la chambre des futurs enfants et s’installa dans le fauteuil à bascule. A force de larme, elle s’endormit. Elle donnait rarement sa confiance, mais là, il la foula deux fois de suite.
Elle s’éveilla en sursaut, son ventre la tiraillait, plus que son cœur ne la torturait. Les contractions étaient là. Bien trop en avance. Le médecin lui avait pourtant déconseillés les soucis, mais voilà la vie était faite autrement. Le stresse qu’elle venait de vivre déclencha son accouchement. Elle prit son courage à deux mains, appela une ambulance et se rendit, seule, à la maternité.
Dans la cuisine c’était une toute autre histoire. Enfin, il y avait un air de déjà vu, mais Gwillerm paniquait.
- Mais punaise ! Gwilly… Hiiiiiiiiiii !!! La valise !! La voitUuureee !!!!
- Ah oui ! Tout de suite !!!
Et oui, il était l’heure pour Cleeda également.
Cleeda prit le temps d’attendre son époux, ce dernier garait la voiture dans le parking.
- Tu as vu sa voiture ?
- Non…
- Elle a dû prendre un taxi.
- J’espère.
Ils entrèrent dans la clinique. Alors qu’ils enregistraient l’entrée de Cleeda, Gwillerm se renseigna au sujet de sa sœur. On lui indiqua qu’elle accouchait actuellement et que ça semblait bien se passer. Rassurer, Gwillerm put se consacrer à sa femme et son futur enfant.
Le trio revint à la maison ensemble, les bébés dans leur couffin. Les deux accouchements s’étaient déroulés dans problème.
- Et voilà mon ange, voici ta maison et ta chambre. J’espère que tu t’y plairas.
- Anthelm… Sache que même si ton père n’est pas là, Maman elle, le sera toujours… Tu comprends ?
- Aloyse ?
- Oh Gwillerm ! Félicitations !
- Merci Grande sœur.
- Comment va Cleeda ?
- Elle se repose.
- Bonne idée, je vais suivre l’exemple.
- Aloyse ?
- Quoi ? Dit-elle alors qu’elle passait la porte.
- Je suis désolé.
Elle l’embrassa sur la joue avec un grand sourire. Un si beau sourire que Gwillerm ne crût la reconnaitre.
Gwillerm retourna son attention sur sa fille. Et oui, Cleeda avait donné naissance à une ravissante petite fille répondant au nom de Bleuenn. Fière de son héritage, la jeune femme avait décidé de donner un prénom du même acabi que le sien si c’était une fille. Gwillerm était comblé. Fille ou garçon, il s’en fichait, car l’enfant était une preuve d’amour. Même si la mère élevait seule son enfant, il était tout de même le résultat d’une union.
L’amour prenait différentes formes. On pouvait s’aimer toute une vie ou l’espace d’une nuit. Il y avait l’amour filial, l’amour maternel ou paternel. L’amour venant d’un animal ou encore l’amitié si forte qu’elle s’apparentait à l’amour. Voir sa sœur si forte malgré ses problèmes donner matière à réfléchir au blond, qui, tout en berçant sa fille, ne pouvait s’empêcher d’être triste pour sa jumelle.
Après un repos bien mérité, Cleeda put reprendre une de ses activités préférées : Le Sim-Fu.
Bon reprendre était sûrement un grand mot car la rousse avait autant de grâce et d’élégance qu’un bâton de dynamite.
Libérée de son gros ventre, la jeune mère pouvait enfin profiter du chaton. Icielle était une adorable petite chatte qui ronronnait à la moindre attention qu’on lui prêtait.
Sa vie chez les Vauganne sera des plus paisibles.
Mais très vite, les soucis revinrent. Aloyse ne pouvait pas oublier si facilement cet homme – père de son fils en plus. Elle tenta à nouveau de le joindre.
Un clic. Une respiration. Un espoir. Elle commença à parler mais elle tomba sur la messagerie automatique.
Dépitée et croyant la cause perdue, elle décida de laisser un dernier message.
- Bonjour Vagn… C’est Aloyse… Tu sais, la femme que tu as mise enceinte. Je t’appelle une dernière fois. Oublie-moi, oublie-nous. Je ne te veux plus dans ma vie, ni dans celle de notre enfant. Adieu…
Puis elle raccrocha, laissant les larmes couler.
- Gwilly… On devrait aider ta sœur.
- Je sais Cleeda. Mais elle est trop fière. Si tu savais ce que j’ai dû faire pour qu’elle accepte une simple adresse.
- Oui, mais là ça ne concerne plus qu’elle. Son fils est de la partie.
- Si seulement… Si seulement il pouvait ne pas en souffrir…
Quelques jours ont passé. Et Aloyse épuisée par une nuit très courte, profitait d’un moment d’accalmi pour se reposer dans la chambre des enfants.
Les petits étaient muets, comme s’ils sentaient la fatigue de la jeune femme.
Pressentant le besoin de sa fille de se sustenter, Gwillerm entra à pas feutré dans la pièce et glissa le biberon dans la bouche de sa fille qui ronchonnait dans ses bras.
- Chut Bleuenn, Tata dort.
La petite babilla entre deux tétées chose qui arracha un sourire au père.
- Ma Perle, tu ne peux pas savoir ô combien ta présence change ma vie et la bonifie.
Tags : Challenge, legacy, sims 3, Vauganne
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Commentaires
Arf je me disais bien que c'était trop beau pour être vrai