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Episode 2 - Rêve et Espoir
Episode 2
Petite matinée chez les Vauganne. Le petit couple faisait du sport ensemble. Passion qu’ils partageaient.
- Je te dis qu’elle est partie au festival.
- Toute seule ?
- Faut croire.
- C’est pas possible ! Aloyse est incapable de sortir seule.
- Et bien, il faut croire qu’elle prend sur elle.
- Impossible !
- Tu dis de ta sœur qu’elle est têtue… Mais mon vieux, t’es pas mieux.
- Oui mais ce têtu, tu l’aime.
Elle lui tira la langue et ils rirent tous les deux, tout en enchaînant leurs mouvements.
Aloyse était bien là où on la soupçonnait d’être. Au festival de l’hiver. Fidèle à elle-même, elle traînait à l’extérieur en tenue légère, sous le regard surpris des passants.
L’héritière était assez solitaire, mais ce n’était pas de son fait. A trop traîner avec ses frères, elle n’avait jamais lié de réels liens. Sans amis, sans amour. Elle n’avait que sa famille.
Cependant, même si elle affichait un air détaché face à cette situation, elle en était la première meurtrie. Elle rêvait le plus secrètement de mener une vie de couple et de famille. Mais timide, elle n’osait regarder autour d’elle. Et de toute façon, qui pouvait-elle intéresser ?
Mais même Aloyse avait ses limites avec le froid et la neige. Elle décida alors de monter à l’étage et de se prendre une boisson chaude.
- Qu’est-ce que je vous sers, Mademoiselle ?
Elle regarda son interlocuteur et son visage se décomposa. Elle fixait tout bêtement le vendeur, incapable de détacher son regard.
L’homme la fixait également, plus intrigué qu’autre chose.
- Mademoiselle ?
Il commençait à se sentir mal à l’aise, à se faire dévisager comme ça.
- Euh… Je… Balbutia la jeune femme.
- Tout va bien ? Vous tremblez.
Elle regarda ses mains. Elle tremblait, et fort, s’il arrivait à le percevoir.
- Vous devez avoir froid, dans cette tenue. Il s’est passé quelque chose ?
- Non ! Hurla-t-elle, chose qui surprit le vendeur. Euh… Je veux dire : non tout va bien. J’ai seulement trop joué avec la neige.
- Enfin, vous voyez… Tout ce blanc…. Ca réveille notre âme d’enfant, et on se lasse rarement de la vue qu’elle créée…
Ah ! La voilà belle, notre héritière. Plus elle tentait de s’expliquer, plus elle s’enfoncer.
- Vous devez me trouver stupide… Soupira-t-elle finalement.
- Non, je vous assure que non. Vous êtes très mignonne.
Elle osa le regarda en face. Son visage reflétait son sérieux. Aloyse se sentit fébrile et pourtant, elle avait chaud désormais. Le sourire de cet homme lui brûla les entrailles et réchauffa son cœur.
La nuit était là, teintant d’un bleu profond la ville. La jeune femme s’arrêta chez son frère avant de rentrer. Elle tomba sur sa belle-sœur qui l’accueillit avec un immense sourire.
- Alors cette grossesse ?
- Ça pousse comme tu peux le voir.
- Ça doit être si merveilleux ! Fit-elle rêveuse.
Le ton employé par Aloyse toucha Ségolène. Mais la jeune femme ne lui laissa guère le temps de la rassurer. Elle contra attaqua.
- Oh regarde ! Un cerf !
- Où ?
Mais voilà ! Ceci était une feinte. Aloyse profita que Ségolène eut le dos tourné pour préparer son assaut.
- Il n’y a rien, Aloyse.
- Je sais !
La femme se retourna. Enfin elle en eut l’intention mais une chose froide et humide se colla dans sa nuque. Elle hurla, surprise.
- Allez ma chère Belle-sœur ! Réglons nos comptes sur le terrain.
La future maman rit tout en lui donnant une légère tape sur l’épaule. Cependant, elle déclina l’offre, car elle s’épuisait facilement avec sa grossesse, et devait rester le moins longtemps debout. Déçue mais comprenant malgré tout, Aloyse suivit sa belle-sœur à l’intérieur.
- Tu es sûre que je peux te laisser toute seule ?
- Mais oui ! Je ne suis pas en sucre, et Eli ne va pas tarder.
- D’accord… Mais au moindre pro…
- Je sais, je sais. J’appelle ! Allez va ! Il se fait tard !
Aloyse s’exécuta, un peu jalouse de cette future maman qui récupère tant d’attention.
Un autre couple profitait des bras de son amant. Enfin, ceci n’était pas encore officiel. Gwillerm était passablement amoureux de cette femme, mais elle restait assez distante avec lui.
Mais quand il souhaitait aller plus loin que de simple baiser, Cleeda se renfrognait et devenait aigrie.
- Je ne suis pas une fille facile, Gwillerm !
Mais il ne l’avait jamais pris comme telle. Il aurait voulu le lui expliquer, mais avec véhémence, elle lui somma de se taire.
- Je vais dormir avec ta sœur ! Que ça te fasse réfléchir !
Tout en se glissant dans les draps, Cleeda bougonnait.
- Encore une dispute ? Dit à demi-voix Aloyse.
- Il ne comprend pas…
- Tu sais, il te suffirait de le lui expliquer.
Peu à peu, Aloyse en était venue à apprécier leur nouvelle colocataire. Bien qu’il y ait une chambre de libre, elle courait toujours se réfugier dans la chambre de notre héritière.
Cleeda ne répondit rien et éteignit la lumière. Aloyse soupira. Son frère avait choisi une femme de caractère au lourd passé émotionnel.
Tags : challenge, legacy, sims 3, Vauganne
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Commentaires
Et un rateau un lol