-
Episode 32 - Dernière prise avant la grande entrée !
Episode 32
Une nuit, Elias se sentit obligé de se lever. Il s’habilla et se dirigea dans le salon. Il y trouva sa grand-mère, tranquillement installée dans le salon, à lire un livre, comme elle en avait l’habitude.
Nullement surpris, le jeune homme s’installa auprès d’elle et la força à quitter sa lecture.
- Tu voulais parler Elias ?
- Comment tu le sais ?
- Je peux le ressentir, comme tu as pu ressentir mon appel.
- Ca explique beaucoup de chose.
- Viens-en aux faits.
- J’y viens, j’y viens.
- Mamie, je suis amoureux.
- Oh… C’est très bien ça mon lapin.
- Je sais… Mais j’ai peur.
- L’amour fait souvent peur, Elias. Surtout le premier. On croit qu’il sera le seul et unique. Rares sont ceux qui y parviennent du premier coup.
- Merci… tu me rassures.
- Ecoute moi jusqu’au bout ! Cette demoiselle fait elle battre ton cœur ?
- Oui.
- Est-elle semblable à un rayon de soleil ? Tu n’as d’yeux que pour elle ? Tu te sens fébrile en sa présence ?
- … Oui, Mamie.
- Alors, n’hésites pas Elias. L’amour est fait d’opportunité. Il faut savoir les saisir.
Rassuré par cette conversation, Elias partit au travail le cœur léger. Il avait été enchanté par sa journée à la base militaire auprès de Rada. Il débutait donc une carrière de militaire.
Aèlys toqua à la porte de son fils, qui s’empressa de la faire entrer pour qu’elle échappe à la pluie.
- Rada, Maman est là !
- Restez assis, Rada. Dans votre état.
- Merci Madame, mais ça ira.
Aèlys s’approcha rapidement de la jeune femme, collant son oreille contre son ventre. Le temps avait bien filé, et la demoiselle bien enflée.
- Oh ! Il a bougé !
- Oui, ce petit être est assez vivace. A croire qu’il refait la décoration.
- Vous avez des informations sur le sexe ?
- Non, on préfère garder la surprise.
- Je vous comprends. Et le nombre ?
- Ah… Ca, le gynéco n’a pas su nous le dire.
- Félicitations ma belle.
- Merci.
- Et moi ?
- Toi ? Tu n’as fait que planter la graine, Poussin !
- Pff… Sans cette graine, t’aurais pas de futur petit enfant ! dit Calixte de mauvaise grâce.
Elias rentra à petite foulée, sous une pluie battante. Son parapluie arc-en-ciel perçait le voile nocturne qui s’installait sur Riverview.
- Tu exagères !
- J’ai faim, je mange !
- Alors que ta petite sœur chérie se démène pour te préparer le repas ?
- Justement ! Je tiens à la vie.
- Elias, tu pourrais être plus gentil avec ta sœur.
- Maman, je fais ça pour son bien. Elle va devoir apprendre à faire à manger correctement si elle veut tenir son futur mari.
- Tu sais que ta grand-mère n’a jamais cuisiné ?
- Tu plaisantes ? C’est elle qui nous faisais à manger.
- Avant ta naissance, c’était ton grand-père qui remplissait cette tâche.
- Ah ! Tu vois !? Intervint l’adolescente.
- Enfin, ce n’est pas une raison pour ne pas savoir cuisiner, Aloyse.
Frais comme des gardons, les jumeaux se réveillèrent au même moment.
- Salut toi !
- ‘lut Gwi…
- Des projets ?
- Télé… dit Aloyse de façon molle.
Gwillerm eut le temps de prendre son petit déjeuner et de se laver. Il retrouva sa sœur devant la télé. Elle n’avait pas bougé depuis leur réveil.
- Tu comptes rester là, toute la journée ?
- Pas bête ! Je vais faire ma grosse flemmarde ! A moi le canapé !
- Attends ?! T’as pas plus intelligent à faire ?
- Que veux-tu faire ? Il pleut, mon établi est dehors.
- C’est pas faux…
Il y en avait un que la pluie ne décourageait pas. Elias rentra de sa journée de travail en courant, protégé par son bouclier arc-en-ciel.
- Alors tu vois, il te suffit de faire ça, comme ça. Et Hop !
Gwillerm avait réussi à faire bouger sa sœur, après plus de quatre heures devant l’écran. Les émissions "pseudo culturelle" avait commencé à lui entamé le cerveau.
- C’est bon Gwi ! Je suis pas stupide. Passe-moi ce ballon.
L’adolescente démontra sa dextérité avec le ballon. Et elle bluffa son jumeau qui siffla d’admiration.
- Tu t’en sors bien.
- Qu’est-ce que tu crois ? On nous a obligés à faire du foot au lycée.
- Bah c’est bien le foot.
- Nan ! C’est nul… Mais bon… Il fallait bien être noté.
- Allô ? Ségolène ?
- Oui, c’est toi Elias ?
- Tu attendais un appel de ton amant, peut-être ? Plaisanta le brun.
- Voyons Eli !
- C’est une blague !
- Et bien, elle n’est pas drôle. Tu sais bien que je te suis fidèle. Protesta Ségolène.
- Oui, pardon, ma belle.
- Hum… je te pardonne, mais je te sens très enthousiasme.
- C’est parce que j’ai une grande nouvelle !
- Oh ?
- J’ai eu deux promotions !!
- Quoi ? D’un coup ?
- Et ouais ! I’m the best !
A chacun son occupation, en attendant le bus chez les Vauganne. Aloyse bricole…
Elias bouquine…
Aèlys, elle chantait comme une cantatrice –mauvaise cantatrice- sous la douche. Et Elven ? Lui arrivait à dormir malgré le boucan de sa femme.
Jour de congé pour Elias. Il alla donc chez son frère, tandis que sa sœur ronchonnait parce elle "doit se farcir le cours soporifique de mathématique de Mr Prostillon, dit Postillon pour les intimes.
- Alors, alors ?
- Dis, donc Elias… Tu ne vivrais pas chez nous par hasard ?
- Plains-toi, mais si je venais pas te voir régulièrement, tu t’ennuierais.
- Ouaaah Rada ! Ce que tu as minci !
- Aha ! C’est ça de mettre au monde, mon petit Elias !
- Ma patronne me donne des surnoms. Ca va jaser au boulot.
- Rada…
- Bah laisses-moi m’amuser un peu, Calixte.
- Blague à part ! Très cher frère, où est ta merveille ??
Et oui, Elias avait une raison précise pour venir voir son frère. La nuit dernière, Rada avait accouché.
- Voici Antoinette.
- Tu plaisantes ? S’étouffa Elias.
- Non… Il y a un problème avec son prénom ? Demanda Calixte, méfiant.
- Non… Non, aucun. S’empêcha de rire Elias. Pauvre petite, ne put il s’empêcher de penser.
- Tu oublies la deuxième ?
- La deuxième ?
En effet, Rada avait donné naissance à des jumelles.
- Elle s’appelle Yolande.
Non, Calixte ! Non !! Là c’est du grand n’importe quoi ! Comment vont vivre ces pauvres enfants… -Désespoir de l'auteur-
Plus tard, les garçons prenaient du temps pour eux. Elias pour des raisons professionnelles et personnelles et Gwillerm pour le plaisir.
- Tu me fais marcher ?
- Pas du tout, Gwi !
- Il exagère, Cal’ quand même !
- Et comment ?! T’imagine l’avenir qu’elles auront ses gosses ?
- J’n’ose même pas imaginer.
- Vous devriez vous entendre tous les deux.
- Ben quoi ? Demanda Gwillerm à sa sœur.
- Elles n’ont rien demandé. Antoinette, Yolande, ce sont de simples prénoms. Ça ne fait pas la personne. Si les autres sont assez stupides pour s’arrêter à ça, tant pis pour eux. Lâcha-t-elle avant de sortir, furieuse.
- J’ai fait quelque chose de mal, Eli ?
- Comme d’hab’ avec elle… Cherche pas, elle est juste jalouse. Elle aurait aimé que Calixte la prévienne en première.
- Nous Gwillerm ! C’est comme ça qu’il faut faire.
- On s’en fiche Papa ! On joue pour s’amuser, pas pour gagner !
- Allez plus vite ma chérie ! On va leur mettre la pâtée !
- Carrément !
- Franchement… Vous tous…
- Allez quoi Elias ! Joues avec nous ! Insista Gwillerm.
- Très peu pour moi. Je vais me coucher.
- Mais et l’anniversaire des jumeaux ?
- Pas intéressé.
- Elias Vauganne ! Reviens ici tout de suite ! Cria Aèlys.
- Laisse Maman. Il est fatigué. Dit Aloyse.
- Si c’est comme ça, je chanterai pour deux !
- Merci Maman.
- Bon anniversaire ma grande !
Aèlys s’époumona. Elle était si heureuse, ses derniers bébés franchissaient un pas décisif dans la majorité.
- Bon anniversaire, ma grande.
- Merci Papa.
- A toi Gwi !
- Joyeux anniversaire mon chat ! Hurla Aèlys.
Il laissa faire la nature, sentant son corps le picoter partout. Les fourmillements parcoururent tout son corps.
Il troqua ses traits de poupon pour ceux d’un jeune homme. Enfin pas tant que cela, car Gwillerm ne changea pas tant que cela. Sous les yeux émerveillés de sa sœur, il exhibait sa majorité.
- Bon anniversaire, petit frère.
- Bon anniversaire, grande sœur.
Tags : challenge, legacy, sims 3, Vauganne
-
Commentaires
voilà je lirai la génération suivante plus tard ^^