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Par Sleioo le 28 Janvier 2015 à 12:17
Episode 16
On chantonnait un air entraînant et légèrement nasillard.
La belle Audaline aimait s’apprêter de bon matin tout en chantonnant devant son miroir. Comme toutes adolescentes, elle découvrait ses nouveaux traits et était fascinée par cette nouvelle apparence. Et surtout elle ne se lassait pas de se regarder.
Même si parfois, de mauvaises surprises se glissaient sur sa peau.
Pour d’autre, la vie était loin d’être facile. Surtout de bon matin.
Et un simple brossage de dent était un tel supplice, un effort surhumain.
Pour d’autre, la vie était depuis longtemps éteinte et l’errance était un vrai bonheur lorsqu’on pouvait admirer sa descendance.
Et Aloyse adorait observer les enfants dans leur sommeil. Ou alors elle aimait profiter du fauteuil. Allez savoir…
L’heure arriva rapidement. Quelle heure ? Celle des obligations. Neeve, Audaline et Othilie s’empressèrent de rejoindre le bus tandis que Servan baillait en montant dans la voiture.
Et cela laissa seule Aèla et son fils Magnus. Le petit dormait encore. La nuit fut difficile et Aèla se traînait.
Ereintée, elle aussi, elle soupira en voyant l’état de son jardin. Elle qui aimait se ressourcer adolescente, elle avait abandonné l’idée d’un potager lorsqu’elle commença sa vie d’adulte. Mais un pommier résista toutes ses années et cela lui mis du baume au cœur.
- Maaaammaaaannn !!!
Cela résonna dans toute la maison. Si les murs avaient des oreilles, ils seraient les premiers à se les boucher.
Mais il y en a une que ça ne gênait guère. Notre Léviotha se toilettait tout en lançant un regard vide sur Magnus.
Chose qui ne plut au bambin qui faisait la moue.
Le soir arriva rapidement. Alors qu’Audaline terminait ses devoirs, les hommes de la maison entreprirent de se restaurer.
- Franchement Neeve…
- Quoi encore ?!
- Tu pourrais te nourrir plus sainement.
- Je t’en pose des questions ? Est-ce que je te dis quelque chose sur ton maquillage ? Non. Alors laisses moi tranquille et retourne à tes devoirs ?
- T ’es pas drôle Neeve… Moi je disais ça pour toi. Audaline retenait ses sanglots.
- Neeve, qu’est-ce que tu as en ce moment ?
- Je vois pas de quoi tu parles P’pa…
- Si, tu le sais très bien. Tu es acerbe, tu t’en prends à tes sœurs et tu desserres rarement les dents.
L’adolescent haussa les épaules et plongea son regard dans sa glace. Servan et Audaline se regardèrent, impuissant.
Si Neeve était morose, la petite Othilie bataillait avec ses leçons.
- Je te jure Maman ! C’est pas bon !
- Je dois être rouillée, mais je comprends rien à ton exercice ma chérie…
- Ça se voit, Maman...
Cela fit pouffer Aèla, rapidement rejoint par Othilie. Aèla répondait à côté à chaque question.
Une fois son bol de céréales englouti, l’adolescente entreprit d’aider dans la maison. Et pour se faire, elle entama la corvée en vidant le pot de son petit frère.
- Comment un si petit truc peut puer autant ?!
Othilie profitait de ce samedi pour aller chez un ami.
Amin était un garçon amusant et vivant. Othilie aimait beaucoup ça en lui. Elle était même secrètement amoureuse de lui. Alors, lorsqu’il l’invita chez lui, la petite tanna ses parents des heures durant, les obligeants à accepter.
Un soir, alors que tout le monde dormait, Aèla et Servan profitait d’un moment à deux.
- Le petit dort enfin ?
- Magnus est un peu perturbé en ce moment. Dit la femme.
Elle se cala cotre son mari qui l’entoura de son bras.
- Ce n’est pas grave, ma Chérie.
- Je sais, mais ça ne m’empêche pas d’être inquiète.
- Je connais un bon moyen pour oublier tout ça, ma belle. Dit Servan, enjôleur.
Cela arracha un petit rire de sa femme qui sans se faire prier le laissa l’embrasser.
Ils jouèrent un long moment sous la couette, s’aimant comme au début, oubliant le poids de l’âge et les soucis des années, leur cœur et leur corps se réclamant l’un l’autre.
- Merci mon amour.
- De quoi ? Demanda Servan ensommeillé.
- Pour tout… De m’aimer. Pour m’avoir offert de telles merveilles.
Il lui prit la main et la regarda amoureusement.
- Il n’y a rien à remercier, mon cœur. Tu es pour moi le beau des présents. Tu es comme un coffre empli de pierre précieuse, qui sans cesse m’offre d’autres merveilles.
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Par Sleioo le 28 Janvier 2015 à 12:37
Episode 17
Parfois, on avait de drôle petit-déjeuner. Ma grand-mère aimait prendre part à notre vie de famille. Elle et Maman discutaient, se remémorant le temps d’avant.
Plus tard, alors que je discutais avec elle, ma mère a commencé à agir bizarrement.
Pour filer sans attendre, en courant à travers la maison.
Ce qu’elle y fit ? Hum, à en juger les bruits à travers la porte, je dirais que le pancake ne passa pas.
Et lorsque je voulu prendre de ses nouvelles, ma pauvre mère se contenta d’un simple sourire, comme ennuyée.
Je n’ai guère insisté. Après tout, c’était elle l’adulte, et si elle voulait parler, elle le ferait. Ma mère était une personne franche. J’ai alors changé de sujet et lui ai demandé de m’apprendre à conduire.
Chose qu’elle accepta, bénissant presque mes propos.
Audaline était obsédée par sa ligne dernièrement. On eut beau lui dire qu’elle était très bien, elle ne voulait rien entendre.
Elle entama alors une journée jogging. Je sentais qu’on n’allait pas en finir de l’entendre se plaindre d’une quelconque courbature pendant les jours qui suivront.
Magnus évoluait dans son coin, ponctuellement aidé par mon père, quand ce n’est pas ma mère. Le petit aimait beaucoup la compagnie et était plaisant. Bien plus que mes petites sœurs à son âge.
- Tu es sûre que ça va ?
- Mais oui ! Enfin j’ai l’air mourant ?! S’insurgea Aèla.
- Je m’inquiète Maman… C’est tout. La dernière fois que je t’ai vu vomir c’était pour Mag…
- Oui, je suis enceinte Neeve.
- Encore ? Mais Maman ça peut être dangereux !
- Tu me traite de vieille ? Dit Aèla sur le ton de la plaisanterie tout en lui donnant une légère tape sur le haut du crâne.
De retour à la maison, alors que les adolescents vaquaient à leur occupation, Servan observait avec intérêt la cafetière.
La tasse prête, il se retourna et entendit que l’on toquait à la porte. Il alla ouvrir et découvrit sur le pas de la porte son beau-frère.
Ils n’eurent guère le temps de se saluer que la petite Othilie sautait déjà au cou de son oncle.
- Doucement voyons ! Petite sauvage. La réprimanda gentiment Anthelm. Honteuse, la petite se retira. Tout le portrait de sa mère cette petite : tout aussi brutale !
Cela arracha un rire à Servan alors qu’Othilie abreuvait de question son oncle.
- Dis, dis Tonton Anthelm ? C’est vrai que Tristan est vieux maintenant ??
- C’était l’anniversaire de Tristan ? S’étonna Servan.
- Petite canaille ! Si ton cousin est vieux, qu’est-ce qu’on est avec ton père ?
Consciente de sa maladresse, elle baissa la tête. Son oncle lui ébouriffa les cheveux et la petite retrouva le sourire. Elle laissa enfin les adultes entre eux.
- Si on avait su, on serait venu.
- Ne t’en fais pas Servan, le petit avait d’autre plan. Dit-il avec un clin d’œil. Bon… Où est ma petite sœur préférée ?
Servan rit à son tour et appela sa femme qui s’occupait de Magnus. Lorsqu’elle vit son aîné, elle ne put s’empêcher d’hurler et de s’élancer à son cou.
- Telle mère, telle fille… Soupira Anthelm.
Les deux hommes rirent, laissant dans la brume Aèla.
- La limousine ?! S’écria Audaline en entendant les coups de klaxon.
Ni une, ni deux, les deux adolescents s’élancèrent dans la maison.
- Moi aussi j’aurais voulu aller au bal…
- Tu y iras ma chérie. Quand tu seras plus grande.
- Mais c’est mon anniversaire ce soir…
- Je sais ma grande. Mais je suis sûre que l’école en organisera un nouveau bientôt.
Le bal du l’école. Audaline était excitée comme une puce depuis son annonce, et Neeve un peu stressé. Il avait rendez-vous avec une camarade de classe et attendait beaucoup de ce moment. Contrairement à lui, Audaline n’avait aucun cavalier, mais comptait bien sur cette soirée pour faire part de ses sentiments à un jeune homme. Qui ? Elle ne le savait encore.
Le soir arriva rapidement. Il était l’heure des anniversaires. Des ? Oui, car Othilie n’était pas la seule à évolué ce soir, Magnus était également de la partie.
Et c’est une nouvelle tête blonde qui fit son apparition. Il ressemblait beaucoup à son père, le petit Magnus.
Et sans autre cérémonie, Othilie suivit le pas. Dansant comme ses aînés…
… La chenille s’extirpa de son cocon afin de montrer ses magnifiques ailes.
Laissant un père stupéfait de bonheur et de fierté.
Le bal était terminé et les enfants rentraient sans un bruit.
- Alors mon grand ? Tu t’es bien amusé ?
- Ouais, c’était sympa. Mais je suis claqué.
- Bonne nuit alors. Oh Neeve ? L’adolescent regarda sa mère alors qu’il tenait la poignée de la porte. On a installé ton frère dans ta chambre, alors ne fais pas de bruit.
Il salua sa mère d’un hochement de tête et pénétra dans la pièce.
En effet, l’asticot qu’était son frère dormait à poing fermé dans un super lit. Malgré lui, Neeve fut jaloux. Puis secoua la tête en soupirant. L’heure n’était pas à la jalousie, mais au sommeil. Il défit son costume et enfila son pyjama avant de se glisser sous les draps.
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Par Sleioo le 28 Janvier 2015 à 13:32
Episode 18
Le printemps… Une saison remplie d’espoir ou tout revis. Fleurs et oiseaux étaient au rendez-vous.
Tout comme Neeve, qui retombait en enfance en cherchant des œufs dans le parc.
- Hé Neeve ?!
Cette voix, il ne l’a connaissait que trop bien. C’était celle de sa cousine Rozen.
- Salut ma belle ! Quoi de neuf ?
- La routine. Tu fais quoi ? Lui demanda-t-elle alors qu’il regardait le sol.
- J’ai promis à Magnus de lui ramener un super œuf.
Ils restèrent un bon moment à discuter de tout et de rien. Surtout de rien en fait car la belle Rozen monopolisait la conversation et n’arrêtait pas d’épiloguer sur le récent bal du lycée et y vanter les qualités de son cavalier et "chéri d’amour".
Non, les rôles n’étaient pas inversés. Au contraire même, Servan apprenait avec sérieux à sa fille chérie.
- Et là, tu freines légèrement afin de vérifier s’il n’y a personne.
Audaline adorait son père, mais il était trop prévenant.
- P’pa… Pourquoi ta voiture de fonction. Y’a plus discret quand même.
- On prend ce que l’on a.
- Mais Maman est à la maison, l’autre voiture est disponible.
- Ma voiture est plus fonctionnelle !
Ce dernier argument mis fin au débat. Elle gonfla une de ses joues puis soupira, exaspéré. Cela fit soupirer son père à son tour.
- Merci Papa ! Tu peux y aller maintenant !
Artème fixa sa fille. La petite avait son franc parlé et était assez débrouillarde. Il lui sourit avant de saluer le petit Magnus. En cette journée de l’amour, ils avaient convenu avec Aèla de se voir.
- C’est une très bonne idée d’avoir amené Karyne.
- C’est la petite qui a insisté. Enfin, je veux dire…
Cela fit sourire Aèla. Le petit Artème avait beau être adulte, il restait maladroit.
- Allons Artème, venir nous voir est un fardeau ? Dit-elle avec un sourire. Cela le fit rire à son tour.
- Désolé, mais tu sais comment sont les enfants. Et j’ai pensé qu’il serait bon pour elle d’avoir des amis de son âge, comme pour Magnus.
- C’est vrai que mon bébé reste qu’avec les plus grands.
- Mais à ce que je vois, ce n’a durera pas longtemps.
- Oh tu as remarqué ?
- Difficile de faire autrement. Ton ventre s’arrondit bien.
Cela accentua le sourire de la future mère. Elle invita ensuite Artème dans le salon afin de mieux s’installer pour discuter.
- Non mais tu t’es vu ?
- Quoi ? Qu’est-ce que tu me veux encore Helga ? S’indigna Neeve.
- Ce que je veux ? Je te surprends à discuter comme une midinette avec cette fille toute la journée.
- Quoi ? Mais tu t’es vu Helga ?! C’était Rozen, ma cousine !
- Ta cousine ? Mais t’es dégueulasse ! Tu joues dans l’inceste ?
- Oh ? Tu connais le mot inceste ? C’est bien ! Tu fais des progrès !!
- Excuse-toi.
- Non.
- Non ? Répéta l’adolescente.
- Oui, tu as bien entendu. J’ai dit « Non ». Je vais pas m’excuser pour avoir discuté avec ma cousine.
- Neeve, si tu fais ça c’est fini entre…
- Et bien c’est fini ! Voilà ! Ce fut une erreur de nous mettre ensemble Helga.
- Non… Neeve… Je
- Je rien du tout ! Tu es insupportable, colérique, jalouse et surtout stupide !
- Mais je t’aime …
- Pas moi. Maintenant dégage si tu ne veux pas que j’en vienne aux mains.
La jeune fille le regarda un instant, ses yeux ondulaient de larmes puis elle fila à toute allure tout en pleurant. Helga n’était pas une méchante fille, mais elle n’était bon de l’avoir que comme amie.
La nuit était là depuis longtemps. Audaline rentrait juste de sa leçon de conduite. Exténuée, elle avait sommairement espéré trouver un bon repas mais elle ne trouva qu’une mère ronflant sur le canapé. Elle avait alors soupiré et s’était mis à la tâche.
Le repas se passait dans le calme. Comme tous les soirs, ils tentèrent de se restaurer en famille.
- Bien dormi ma chérie ? Demanda Servan lorsqu’il aperçut sa femme.
- Pas vraiment…
- Maman, tu crois que c’est raisonnable cette grossesse à ton âge ? Intervint Audaline.
Cela fit s’étouffer Servan. Sa fille venait d’exprimer tout haut ce que le reste de la famille pensait tout bas. Aèla avait vécu quatre grosses avant celle-ci, il était heureux d’avoir un autre enfant, mais lors du dernier accouchement, le médecin avait bien précisé que si elle réitérait l’expérience, elle serait complexe et dangereuse.
- Tu t’aventures dans une zone dangereuse. Dit simplement Neeve à l’adresse de sa sœur.
- Mais en quoi c’est dangereux de s’inquiéter pour sa mère. C’est vrai ça ?! Maman, reconnais le ! Tu n’es plus toute jeune.
- Je te prierais de bien vouloir me respecter Audaline.
- C’est pas ce que je voulu dire Maman.
- Je sais très bien, ma chérie. Mais il va te falloir travailler ton tact. Bref ! Je suis ta mère et si nous voulons d’un autre enfant avec ton père, c’est notre problème.
- Compris… Soupira l’adolescente. Mais ça ne m’empêche pas de penser que c’est de la folie.
Audaline avait prononcé ces mots le cœur lourd. Elle se leva de table et fila dans sa chambre sans demander son reste, laissant derrière elle un silence de mort. Aèla savait bien que sa fille n’était pas méchante et que ses propos étaient tenus par inquiétude, mais de là à la traiter de vieille…
- Est-ce que ça va ?
Plus tard, dans la soirée, les deux parents se retrouvèrent devant la télévision. Personne n’avait décroché de mot à la suite du repas, vaquant à leur occupation respective. Servan avait cherché sa femme dans toute la maison après avoir couché Magnus. Et il la trouva dans le salon, devant la télé.
Mais elle ne lui donna réponse. Ils restèrent un long moment dans le silence.
- Tu crois que je suis une mauvaise mère … ? Demanda Aèla d’une petite voix.
- Ma chérie ! Comment peux-tu penser ça de toi ?
- Audaline a raison… Cette dernière grossesse n’est pas raisonnable. Et je le ressens.
Il se leva et fit face à son épouse. La blonde avait les yeux brillants, à deux doigts de pleurer. Il posa une main sur son épaule et la fixa droit dans les yeux.
- Tu m’as offert quatre merveilleux enfants mon amour. Cet enfant ci sera encore plus merveilleux. Je t’interdis de dire que tu es une mauvaise mère. Est-ce que nos enfants sont malheureux ?
- Non… Je ne pense pas.
- Est-ce qu’ils sont dans le besoin ? Elle fit signe que non. Alors tu es une mère merveilleuse, aimante et présente.
Elle lui sourit tout lui plaçant une main sur le visage de son époux. Elle amena son visage vers le sien et l’embrassa tendrement.
Servan était merveilleux. Il l’avait bien fait souffrir au début de leur relation, mais elle savait au fond d’elle-même qu’il serait le seul et l’unique. Sa moitié éternelle.
- Je t’aime tant mon amour. Lui dit-elle dans un souffle.
Il la fixa amoureusement puis l’embrassa de nouveau.
Servan alla se coucher, travaillant le lendemain. Aèla n’était pas réellement fatiguée. En fait si, mais elle savait que le sommeil ne viendrait pas. Elle resta alors un bon moment devant un film puis voyant Minuit sonner, elle éteignit l’écran et sortit de la pièce. C’est alors qu’elle entendit de la musique. En entrant dans l’entrée, elle découvrit sa fille qui jouait de la guitare. Elle n’était pas particulièrement douée, mais sa musique était douce.
- Dites-moi, Mademoiselle, il ne serait pas l’heure d’aller au lit ?
Audaline termina ses derniers accords puis accorda un regard à sa mère. Elle s’attendait à trouver un regard furieux, mais elle ne rencontra qu’un immense sourire chaleureux. Ce même sourire qui l’accueillit le jour de sa naissance, qui la réveille tous les matins et qui lui dit combien elle l’aime.
- Tu as raison. Mais ce qui vaut pour moi, vaut pour toi.
Mais la blonde n’était pas encline aux excuses. Elle se mordit l’intérieur de la joue lorsqu’elle dépassa sa mère. Elle se savait cruelle mais elle était comme ça. Sans un autre mot, elle franchit la porte de sa chambre laissant sa mère derrière elle. Etait-elle heureuse ou triste ? Elle n’osa regarder derrière elle.
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